[ ÉDITORIAL ]
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Les paquets de cigarettes neutres : pourquoi pas chez nous ?
Le célèbre footballeur néerlandais Johan Cruyff est mort, jeudi dernier, à Barcelone. Ce joueur légendaire qui avait notamment remporté trois Ballons d’or est décédé à l’âge de 68 ans après avoir mené un long combat contre le cancer du poumon. Cette maladie est probablement conséquente à sa consommation tabagique excessive.
Conscient de la dangerosité du tabagisme, Cruyff a mené une campagne publicitaire anti-tabac dans les années 1990 qui a marqué les esprits avec comme slogan : "Le football m'a tout donné, le tabac a failli tout me reprendre."
Le décès de Cruyff a coïncidé avec la publication en France d’un décret et d’un arrêté pour rendre applicable la loi de santé votée fin 2015 qui prévoit un déploiement, en 2016, du paquet de cigarette neutre. Ces textes d’application définissent les caractéristiques du paquet de cigarette neutre, ainsi que celles des étuis pour papier à cigarette et tabac à rouler. Ils précisent également qu’à partir du 1er janvier 2017, les paquets neutres seront les seuls qui seront vendus dans les bureaux de tabac.
Ces paquets neutres devront porter des avertissements couvrant 65 % de la surface extérieure avant et arrière. Ces dispositions adoptées par l’hexagone sont conformes à la Directive européenne de 2014 qui devrait renter en application en 2016.
De ce fait, la France va être la deuxième nation à avoir adopté le paquet neutre après l’Australie, pays où cette mesure couplée à l’augmentation du prix du paquet de tabac, a permis de baisser d’une manière très significative le tabagisme chez les jeunes fumeurs.
Au Maroc, le tabagisme est responsable de 8% des décès. Il n’épargne pas les enfants et les adolescents chez qui, il avoisine les 10%. Et même si notre pays a été un des premier pays à élaborer une vraie loi contre le tabagisme, cette loi reste souvent non appliquée dans la pratique.
Certes, nous rêvons aussi que les paquets neutres soient adoptés pour réduire leur attractivité chez nos jeunes. En attendant, on devrait , au moins, tout mettre en œuvre, sensibilisation comprise, pour éviter aux adultes et aux enfants de subir le tabagisme passif dans les cafés, les restaurants et tous les lieux publics.
Abderrahim DERRAJI
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Revue de presse
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PHARMA 5 lance le Dakasvir et le Rivabir sur le marché marocain
Trois mois après la mise sur le marché marocain du SSB 400, traitement à base de Sofosbuvir, le laboratoire pharmaceutique national lance la commercialisation des traitements complémentaires nécessaires pour la prise en charge totale, rapide et efficace des principaux génotypes d’hépatite C enregistrés au Maroc.
Comme pour le SSB 400, la fabrication marocaine de ces deux médicaments complémentaires a été rendue possible grâce à un grand effort de développement galénique en propre, ainsi que la mise en place d’une unité moderne de production d’antiviraux à action directe, 100 % dédiée, ayant nécessité un investissement global de 85 millions de dirhams.
Les deux nouveaux médicaments, Dakasvir et Rivabir, 100% Marocains - comme le SSB 400, présentent de nombreux avantages pour le patient marocain. Ils sont d’abord économiquement plus accessibles au plus grand nombre : la boite de Daclatasvir coûte 100000,00 Dirhams, en Europe contre 1 549,000 Dirhams pour celle de Dakasvir.
Les associations du Sofosbuvir et/ou Daclatasvir et/ou Ribavirine permettent ensuite d’obtenir 95% de taux de guérison, contre 50% avec les anciens traitements, pour les génotypes 1 et 2 de l’hépatite C qui représentent 99% des atteintes virales au Maroc.
Ces traitements complémentaires présentent un autre argument de taille : leur faible taux de toxicité. La prise de ces médicaments complémentaires s’accompagne, en effet, de très peu d’effets secondaires, à la différence des anciens traitements complémentaires.
« Trois mois après le lancement du SSB 400, nous ne sommes pas loin des 95% de taux de guérison chez près de 100 patients marocains suivis. Ces chiffres seront bientôt confirmés par l’étude observationnelle en cours d’élaboration par un organisme indépendant », souligne Myriam Lahlou-Filali, Directrice générale du groupe Pharma5.
Source : PMA
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Écosystèmes pharmaceutiques: trois contrats ont été signés.
Dans le cadre du Plan d'accélération industrielle (2014-2020), trois contrats de performance ont été signés, jeudi à Rabat, pour accompagner le déploiement des écosystèmes pharmaceutiques.
Ces contrats, signés par le ministre de l'Industrie, du commerce, de l'investissement et de l'économie numérique, Moulay Hafid Elalamy, le ministre de l'Économie et des finances, Mohamed Boussaid, le ministre de la Santé, El Houssaine Louardi et les présidents des associations professionnelles concernées, couvrent l'ensemble de la chaîne de valeur de production de médicaments et de dispositifs médicaux.
Moulay Hafid Elalamy soutient que le Maroc est aujourd'hui capable d'assurer une production aux standards internationaux, tout en offrant aux opérateurs du secteur des coûts de production compétitifs et une proximité aux grands marchés de consommation.
À terme, les écosystèmes pharmaceutiques permettront d’augmenter le chiffre d'affaires direct du secteur d'environ 11,1 MMDH et de créer entre 4.700 et 5.000 nouveaux emplois directs. Ils vont générer également une valeur ajoutée et un excédent commercial additionnels, respectivement de près de 4,2 et 7,8 MMDH, a souligné Moulay Hafid Elalamy.
Quant aux mesures d'accompagnement prévues pour les entreprises du secteur, elles portent sur le déploiement d'un plan de démarchage des IDE, à travers notamment des centres de recherche et universités internationales, des producteurs d'appareils et équipements électroniques. Un plan de formation couvrant 100% des écosystèmes est aussi prévu ainsi que l'introduction de la préférence nationale dans les appels d'offres publics.
Source : www.leseco.ma
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La consommation d’alcool aurait des effets cardiovasculaires immédiats
Les risques cardiovasculaires immédiats de la consommation d’alcool sont plus mal documentés qu'il n'y parait, l'accent étant habituellement mis sur ce à quoi le sujet s'expose à long terme. Or, il est clair que les effets physiologiques de l'alcool débutent dès son ingestion, ce qui est clairement établi dans le domaine neuropsychologique.
L’analyse de 23 études regroupant au total 29457 participants a révélé que la consommation modérée d'alcool a été associée à un risque cardiovasculaire élevé immédiat modeste qui s'est atténué au terme de 24 heures pour aboutir à un effet inverse du type cardioprotecteur et même, dans une certaine mesure, neuroprotecteur, déjà évoqué dans de nombreuses études antérieures. Deux à quatre verres dans une journée ont ainsi conduit à une réduction du risque d'infarctus du myocarde et d'hémorragie cérébrale de 30% dans la semaine qui a suivi (versus -19% quant au risque d'AVC ischémique pour une consommation supérieure, de l'ordre de six verres dans la journée).
En revanche, une consommation régulière plus élevée d'alcool, de l'ordre de 6 à 9 verres en un jour a conduit à un risque relatif cardiovasculaire nettement élevé, 1,30 à 2,30 dans les 24 heures qui ont suivi, versus 2,25 à 6,20 dans la semaine qui a suivi (sur une base de 19 à 30 verres hebdomadaires).
Il semble que même une consommation modérée d'alcool augmente le risque cardiovasculaire immédiat, mais de manière transitoire, durant moins de 24 heures. Au-delà de cette durée, seuls les gros buveurs (6 à 9 verres/jour) s'exposeraient à un risque continu plutôt considérable, si l'on en juge d'après les risques relatifs estimés de manière approximative, il faut le reconnaître, compte tenu de la méthodologie. Chez les petits buveurs qui se contenteraient de six verres par semaine en moyenne, répartis régulièrement comme ils le veulent, en évitant toutefois la dose unique, c'est l'effet inverse qui finirait par l'emporter, comme d'autres études l'ont déjà souligné.
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Les acides gras oméga-3 pourraient atténuer la dépression
Des chercheurs de l’Université d’Amsterdam (Pays-Bas) ont examiné l’effet de la prise d’acides gras EPA et DHA de la famille des oméga-3 sur la dépression.
L’analyse qui a concerné 1233 participants a montré que les Oméga-3 avaient un effet comparable à celui rapporté dans une méta-analyse sur les antidépresseurs. L’effet était plus important si la dose d’EPA était plus élevée et si les patients prenaient des antidépresseurs en même temps.
Les résultats de la méta-analyse nuancent les résultats des recherches antérieures qui avaient déjà indiqué l’importance des acides gras à longue chaîne de la famille des oméga-3 dans les troubles dépressifs majeurs, ont déclaré les auteurs. D’autres études doivent maintenant déterminer si les interactions possibles entre les antidépresseurs et les suppléments d’oméga-3 pourraient fournir des cibles pour prédire ou améliorer la réponse aux médicaments.
Source : Translational Psychiatry
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Le chocolat stimule durablement le cerveau
Une longue étude qui vient d'être réalisée par des chercheurs des universités d'Adélaïde (Australie du Sud), du Maine (États-Unis) et de l'Institut de santé du Luxembourg. Depuis 1975, un échantillon plus de 1000 habitants de la petite ville de Syracuse, dans l'État de New York, sont interrogés sur leur alimentation et subissent régulièrement des examens, notamment psychologiques.
La nouvelle étude publiée dans la revue Appetite montre que «la consommation de chocolat (au moins une fois par semaine) est associée positivement aux performances cognitives». Un bénéfice qui persiste même lorsque l'on tient compte des autres habitudes alimentaires ou de paramètres de santé tels que la pression artérielle, le taux de sucre (glycémie) ou de cholestérol dans le sang.
L'an dernier c'est une méta-analyse (addition d'études) réalisée par des chercheurs de l'université d'Aberdeen, en Écosse, qui confirmait les bienfaits cardiovasculaires du chocolat. Ceux qui en consommaient le plus (au moins un carré par jour) réduisaient de 21% leur risque d'accident vasculaire cérébral et avaient 29% de risques en moins d'avoir une maladie cardiovasculaire.
Des bienfaits que les chercheurs attribuent aux methyxanthines (caféine et théobromine) et aux polyphénols, contenus en particulier dans le chocolat noir. Les méthylxanthines donnent de l'énergie et augmentent le niveau d'éveil du système nerveux central, cependant que les polyphénols ont un effet anxiolytique et un effet antioxydant plus important que le vin rouge.
Source : http://sante.lefigaro.fr
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